Philosophie

Hubert Ricard : Subjectivité et identité

Le titre que j'ai donné c'est « Subjectivité et identité ». C'est un titre très abstrait qui a pour but de confronter une notion, oh combien philosophique, « subjectivité » même si l’usage du mot sujet pour désigner ce que nous, nous appelons aujourd’hui le sujet, le sujet humain qui pense est tardif mais enfin c’est devenu quelque chose de tout à fait courant dans l’usage et, « identité », ce n’est pas simplement, bien sûr, la question de la carte d’identité, encore que l'on soit obligé de la rencontrer mais c’est l’identité au sens de la théorie psychanalytique c’est à dire :
Qu’est-ce que c’est que l’identité du sujet ?
Que peut signifier cette référence de Lacan au trait unaire ?

P-C.Cathelineau : L'identité, Lacan et le Politique d'Aristote

Alors je vais vous parler aujourd’hui de deux choses : je vais pas faire de topologie, un peu, mais pas beaucoup. Je vais vous parler dans une première partie de ce cours de ce que Lacan a appelé le discours du maitre à partir d’un commentaire de la Politique d’Aristote, discours qui est, je dirais, le discours du lien politique.
Et je vais vous parler d’un deuxième aspect de la politique d’Aristote qui est - et pour vous donner un apercu rapide - l’identité purement constitutionnelle ; quand je dis idée purement constitutionnelle, je fais référence à la notion de constitution au sens politique du terme. C’est à dire, forme de gouvernement. Vous allez me dire pourquoi parler de psychopatholgie, d’identité constitutionnelle, quel rapport ? C’est justement pour vous montrer que chez Aristote il y a quelque chose d’extrêmement moderne et d’extrêment intéressant qui nous éloigne d’une conception de l’identité comme identité nationale ou culturelle – c’est une identité purement formelle. Donc je trouve que c’est extrêmement intéressant parce que vous le verrez il y a des penseurs contemporains, dont un que j’estime particulièrement qui s’appelle Jürgen Habermas et qui fait des interviews parfois dans le Nouvel Observateur, que je vous conseille de lire parce que c’est vraiment fort ce qu’il raconte.

À quelles conditions la croyance du sujet en un Dieu inconscient est-elle dépassable ?

Barek Tounsi - Etudiant du Cursus spécialisé : Validation du module III - E.S. 9
Responsable de l'enseignement : P-C. Cathelineau

C.Brunet : Socrate et la question du transfert

En quoi la lecture de Lacan diffère absolument de la lecture que peuvent faire les adolescents en classe de terminale : celle de centrer son interprétation sur la fin, c.à.d. sur la relation, la rencontre entre Socrate et Alcibiade. Ça diffère des lectures adolescentes puisqu’il est clair que la plupart du temps ce qu’on retient de ce discours est non pas la critique, c’est la question de la sphère et de l’amour comme du retour à un état de complétude originaire et donc ce n’est pas du tout dans ce sens-là que la psychanalyse va pousser, mais néanmoins c’est l’un des éléments souvent retenu de ce dialogue.

P-C.Cathelineau : Psychopathologie et philosophie

Cours n°1, 30 septembre 2013.
Cette année il y a un module intitulé philosophie et psychopathologie. Evidemment la question qu’on peut se poser et que vous vous posez, moi-même je me la suis posée, c’est quel rapport y a-t-il entre les deux ?...

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