Édito de Charles Melman

5 octobre 2015

Il convient de distinguer l’identité telle que l’établit l’état civil et les identités qu’un sujet est susceptible d’animer.
La première vous inscrit dans une lignée.
Les secondes témoignent plutôt de la division que subit le contenu du fait de son rapport au signifiant et initialement à celui-ci – son nom propre – suppose le représenter.
Cette pluralité – le nom plus les sujets – a néanmoins sa cohérence puisqu’elle est la cause et l’effet d’une même limite.
C’est cette limite, une, qui aurait dû être pensée comme frustration de l’unité de la personne. Mais nous n’en sommes pas encore là.